Ce récit autobiographique n'est plus disponible chez l'éditeur, mais vous pouvez le trouver en bibliothèque. Je réfléchis à une éventuelle réédition avec des aménagements.

« Le 25 octobre 2010, je quitte mon amie D. aux alentours de dix-neuf heures, pour rentrer chez moi au volant d’une Mazda 6 de couleur bleue, cabossée à l’arrière et rayée sur les deux ailes. À ce moment de ma vie, je suis comme cette voiture : cabossée. Quant à mes ailes, où sont-elles ? 
(…) 
Le soir tombe sur la banlieue parisienne. Je veux rentrer chez moi pour dîner avec mes enfants, faire acte de présence auprès d’eux, bien que n’ayant guère d’appétit et pas plus de consistance qu’un courant d’air. 
Je bifurque dans une rue, déboîte dans une deuxième. Je ne sais plus si je grille le feu, ou si je passe à l’orange en donnant un coup d’accélérateur. 
Un enfant est là, sur son vélo, au milieu du passage. »

 

C’est un livre qui commence par un accident, un choc, une collision avec un fantôme. 

C’est un livre plein de fantômes. 
Je l’ai écrit au moment où je passais le cap de la quarantaine, n’échappant pas à une crise d’identité dont j’avais cru pouvoir m’exempter… 

C’est un livre court, divisé en trois parties - La révolution, la désunion, la Réunion – elles-mêmes découpées en une cinquantaine de brefs chapitres : le danger, les larmes, la mort, naissance, alcool, tabous, Adam et Ève, la légèreté… 

C’est un livre ponctué de citations qui me touchent, m’éclairent, me soutiennent. 
J’y ai joint des morceaux de poèmes, de chansons, les extraits d’un journal intime, et des photos. Des morceaux de moi, éparpillés, et que j’ai tenté de rassembler. 

Dans ce récit, il est question de ma famille. L'occasion d'une galerie de portraits.