photo Philippe Matsas
photo Philippe Matsas

Tout a commencé un jour d’hiver, en 2013, par un mail de Jean-Claude Mourlevat. Je lui ai répondu. À son tour, il m’a répondu. Puis, ma réponse à appelé sa réponse, etc. 

Comme nous nous amusions beaucoup, nous avons continué ainsi jusqu’au printemps, sans savoir où cela nous mènerait. 

 À un moment, nous nous sommes dit que cette improvisation commençait à ressembler à un roman. À un roman épistolaire, évidemment. 

Au début de l’été, l’histoire tenait debout, et nous avons jugé qu’elle pouvait être partagée. 

À l’automne, nous avons envoyé le manuscrit (dans de grosses enveloppes kraft) à des maisons d’édition. 

Au milieu de l’hiver, il est parvenu chez Fleuve éditions. Coup de foudre. Et nous nous sommes embarqués ensemble pour une très réjouissante aventure.

 


Pierre-Marie Sotto, écrivain reconnu, reçoit une grosse enveloppe kraft dans sa boîte aux lettres. Au dos, rien d’autre que l’adresse mail d’une certaine Adeline Parmelan. 

Mal disposé, Pierre-Marie n’ouvre pas l’enveloppe. Il écrit un message à cette Adeline en lui expliquant qu’il n’a pas de temps à perdre avec les manuscrits que ses admirateurs lui confient. 

Adeline se défend et tente d’éveiller sa curiosité : certes, elle a aimé ses livres, mais elle n’est pas une lectrice ordinaire. Et d’après elle, l’enveloppe ne contient pas un manuscrit. 

C’est ainsi que débute la correspondance entre le « grand écrivain » (1m92) et cette jeune femme mal dans sa peau, adepte du chant choral, des tisanes et de la danse qui libère. Un échange de confidences, de coups de griffes, de souvenirs, de recettes pour soigner les lombaires, les chagrins d’amour, les pannes d’inspiration, les brûlures, les excès de boisson et surtout… (points de suspension) la solitude. 

Jusqu’au moment où – inévitablement - l’enveloppe dévoilera son contenu. 

À vous de le découvrir !